Julian Alvarez à l'Atletico Madrid : 3 qualités sous-estimées qui ont rendu sa saison 24-25 exceptionnelle

Le surperformeur xG que personne n’attendait

Quand Julian Alvarez a rejoint l’Atletico Madrid l’été dernier, même les algorithmes d’Opta ont levé un sourcil. Un transfert à 45M€ censé jouer second rôle derrière Antoine Griezmann ? Douze mois plus tard, l’Argentin est devenu l’arme la plus fiable de Diego Simeone - marquant 24 buts toutes compétitions confondues tout en surpassant largement son xG (+3 en Liga, +5 en C1).

1. L’art des ‘buts sales’

En observant les reprises et les retournés d’Alvarez, on pense à la fameuse phrase de Gary Lineker : “Un but est un but, même s’il rentre avec ton derrière.” Mais derrière cette apparente maladresse se cache une vraie science :

• 87e percentile pour les finsitions en une touche parmi les attaquants de Liga
• 0,28 secondes de temps de réaction moyen sur les rebonds (plus rapide que 92% des attaquants)
• Une qualité de frappe ambidextre (54% du pied gauche, 52% du droit)

Ses buts ‘sales’ contre la Real Sociedad et l’Inter Milan n’étaient pas de la chance - mais une maîtrise géométrique parfaite.

2. Défendre depuis l’avant

Ce que les stats ne disent pas : Alvarez a couvert 9,8km par match - plus que tout autre attaquant de l’Atleti depuis l’ère Diego Costa. Quand Griezmann a plongé post-janvier (0 but en jeu ouvert sur 12 matches), notre Argentin est devenu la soupape de Simeone :

Ce qui explique ses 8 buts post-janvier malgré un milieu fantôme.

3. L’avenir prometteur

À 24 ans, Alvarez excelle déjà… mais le meilleur reste à venir :

• Jeu dans le couloir gauche : Ses frappes courbées (comme contre Porto) suggèrent un potentiel d’ailier inversé
• Coups francs : 2 buts directs sur seulement 12 tentatives
• Jeu combiné : 72% de passes réussies vers Morata/Griezmann (moyenne Bundesliga : 63%)

Le plus effrayant ? Ces stats dans un système défaillant. Si l’Atleti recrute ce meneur tant attendu… mes modèles Python prédisent 30+ buts la saison prochaine.